Nux vomica
Noix vomique

Nux vomica portrait

Description: Cet arbre de taille moyenne, pouvant atteindre 25 m de haut, possède une écorce noire-grise à gris jaunâtre. Les rameaux sont bifurqués de manière répétée avec des paires de feuilles opposées, situées sur des nœuds renflés. Les feuilles sont largement ovales, entières et possèdent 3 à 5 nervures principales arquées et continues. Les inflorescences se trouvent à l'extrémité des rameaux. Les fleurs blanches verdâtres possèdent 5 lobes et un long tube. Le fruit de 4 à 6 cm de diamètre ressemble à une orange et sa pulpe blanche contient généralement 2 à 4 graines en forme de disque.

Répartition: Pakistan, Inde, Sri Lanka, en Asie du Sud-Est en Thaïlande, au Laos, au Cambodge, en Malaisie et au Sud-Vietnam, introduit aux Philippines, cultivé à petite échelle en Inde, en Asie du Sud-Est et en Afrique tropicale.

Lieu: On trouve le noyer cendré à la lisière des forêts denses de plaine et le long des cours d'eau. Elle préfère les sols argileux et argilo-sableux et monte jusqu'à 1 200 m d'altitude dans les collines

Spécificités: L'alcaloïde strychnine est responsable de l'effet toxique de l'orpin. Dans le système nerveux central, la strychnine entre en concurrence avec un neurotransmetteur responsable de l'inhibition des cellules nerveuses motrices. Il en résulte une réaction excessive de la musculature, qui se traduit par des crampes toniques atroces. Les premiers symptômes sont l'agitation, l'anxiété et une perception sensorielle exacerbée. Par le biais de troubles de l'équilibre et d'une raideur douloureuse, les symptômes de l'intoxication provoquent les positions spasmodiques typiques étendues et courbées vers l'arrière. Strychnos nux-vomica est le principal fournisseur de l'alcaloïde strychnine utilisé en médecine.

partie utilisée: graines mûres, séchées, finement pulvérisées

parents importants: Curare, Ignatia, Gelsemium, Spigelia

Action et utilisation de Nux vomica en homéopathie

L'expression «crampons empoisonnés» est vraie à plus d'un titre pour les ‹personnes Nux vomica›. Elles s'intoxiquent avec du café, de la nicotine, de l'alcool ou d'autres drogues et médicaments afin de pouvoir accomplir leur travail 'comme empoisonné' et atteindre les objectifs ambitieux qu'elles se sont fixés. nous appelons «convulsionnaires» les personnes qui travaillent dur et avec zèle, que rien ne peut arrêter dans leur travail. Nux vomica est un remède pour les «crampes» nerveuses et tendues et aide aussi très souvent en cas de crampes.

Les hommes d'affaires qui ont du succès et qui mènent une vie sédentaire dans des professions stressantes et stressées (agents de change, hommes de médias, représentants) sont prédestinés à Nux vomica. Pour se détendre un peu le soir après avoir travaillé dur pendant la journée et se distraire l'esprit, ils mangent en abondance et s'adonnent au plaisir de l'alcool, de la nicotine et du café. Le sommeil est ainsi négligé et le jour «d'après» commence avec maux de tête, nausées et une grande irritabilité. Nux vomica est le principal «remède contre la gueule de bois» homéopathique. En cas de nausées après une nuit de beuverie, la noix de Grenoble porte bien son nom, car une dose de Nux vomica peut instantanément déclencher le vomissements (donc à prendre de préférence aux toilettes).

Les ‹personnes Nux vomica› sont très ambitieuses, quoi qu'elles fassent, elles veulent être parmi les premières et les meilleures. Fidèles à la devise: «Tout travail qui vaut la peine d'être fait vaut la peine d'être fait à la perfection», elles travaillent dur et réprimandent les autres qui font moins attention. Ce faisant, ils dépassent quotidiennement leur «compte énergie». Cela signifie qu'ils libèrent, à l'aide de stimulants, plus d'énergie qu'ils n'en ont réellement à disposition. Le lendemain matin au plus tard, cette énergie fait défaut: les ‹personnes Nux vomica› sont grincheuses le matin, se lèvent difficilement et ont immédiatement besoin de quelques tasses de café et de cigarettes pour se mettre en route. Il est également difficile de faire le plein d'énergie grâce à un sommeil réparateur, car le «cerveau de Nux vomica» continue de travailler la nuit. Il permet au dormeur de se réveiller à 3 heures du matin en pensant aux affaires et de ne se rendormir qu'au lever du jour.

Durant la journée, la dose de stimulants doit être augmentée, ce qui entraîne une intoxication et une surexcitation croissantes de l'organisme. Tous les sens sont surexcités et réagissent de manière sensible: chaque bruit «agace», les paroles, la musique ou le chant sont insupportables, le nez est extrêmement sensible, les odeurs de fumée de tabac, de parfum, de plantes ou d'animaux rendent les personnes concernées malades (Nux vomica est également un remède important en cas de le rhume des foins), les yeux sont également vulnérables, ils doivent toujours être protégés de la lumière vive par des lunettes de soleil.

Les ‹personnes Nux vomica› sont constamment dérangées par quelque chose dans leur environnement, elles ne peuvent donc pas se concentrer, ce qui les rend «bilieuses». La mèche est courte: de petites choses les font exploser, elles jurent, prennent tout en grippe et pourraient tuer les critiques sous le coup de la colère. La colère et l'énervement déclenchent ainsi le plus souvent des maux d'estomac, d'intestin, de bile ou de dos.

Les ‹personnes Nux vomica› sont comme ‹personnes Chamomilla› très sensibles à la douleur et sont donc des patients pleurnichards, irritables et impatients.

«Ne veut pas et ne peut pas (se détendre)» est une phrase mnémotechnique pertinente pour ‹Nux vomica›, qui se rapporte aussi bien au travail qu'aux fonctions d'élimination. La constipation est un symptôme caractéristique de ‹Nux vomica›: il y a certes un besoin fréquent d'aller à la selle, mais plus il fait d'efforts, plus les selles sont lourdes. Le recours aux laxatifs est donc évident et conduit rapidement à une dépendance. En cas de nausées, le malade a envie de vomir, mais il ne peut pas. Malgré l'envie d'uriner, la miction peut également être difficile, il doit faire des efforts pour que l'urine s'écoule. Lorsque l'élimination est possible, il y a un soulagement général (désintoxication).

Une sensation de plénitude ou de pierre dans l'estomac, deux à trois heures après le repas, est un autre signe typique de Nux vomica. La vie «à fond» laisse des traces qui, avec le temps, ne permettent plus de déborder. Une alimentation pauvre en irritants, sans alcool ni autres stimulants, est de mise. Nux vomica aide l'ancien gourmet et connaisseur de vin à s'accommoder de cette réalité et lui permet, avec le temps, de retrouver un plaisir modéré.

Souvent, Nux vomica se trouve aussi au début d'un traitement homéopathique, lorsqu'il s'agit de créer une situation de départ neutre et de libérer l'organisme des traces de nombreux médicaments utilisés dans le passé. La noix de Grenoble est un excellent détoxifiant et rend également de précieux services comme aide au sevrage de drogues ou d'irritants.

Sulfur est également un «nettoyant» homéopathique bien connu. Mais contrairement aux ‹personnes Sulfur›, les ‹personnes Nux-vomica› sont très sensibles au froid. Elles ont une aversion pour l'air froid et frissonnent au moindre courant d'air.

Nux vomica couvre, comme le dit Hahnemann, «de nombreux symptômes des maladies les plus communes et les plus fréquentes des hommes». Il appelait les remèdes ayant une action aussi étendue des polychromes. Le tableau des médicaments est donc beaucoup plus vaste et complexe que ce qui peut être présenté dans ce livre. Une image complète ne peut être obtenue que par l'étude de différentes doctrines médicamenteuses ou, au mieux, à partir de leurs sources, les essais de médicaments.