Zincum metallicum
Zinc Zn

Le grand homéopathe Kent écrivait: «Zincum convient aux patients usés et faibles». Il met ainsi le doigt sur deux caractéristiques importantes de Zincum. Comme les ‹personnes Nux vomica›, les ‹personnes Zincum› travaillent trop, dorment trop peu et boivent trop d’alcool, qu’elles ne supportent d’ailleurs absolument pas. Ceci affaiblit leur esprit, autrefois si vif et plein d’idées, et affecte leur moral. La ‹personne Zincum› est insatisfaite, et ses jérémiades incessantes rendent son entourage fou (cf. Calcium phosphoricum). Elle dispose d’une «longue ligne», ne peut pas répondre immédiatement aux questions, mais doit d’abord, pour gagner un peu de temps, répéter la question. Non seulement sa ligne est longue, mais elle est aussi mal isolée. Elle est par exemple extrêmement sensible aux bruits et au bruissement du papier. La parole des autres l’agace aussi particulièrement. Son mécontentement se lit sur son visage: il a l’air ridé, flétri et en mauvaise santé. Avec l’épuisement mental croissant apparaît une agitation dans les jambes ou les pieds, si typique des ‹patients Zincum›. Ils s’agitent tellement que cela leur cause même des difficultés à s’endormir.